Le libre passage dit que l’avoir de vieillesse épargné appartient à la personne assurée et qu’elle ne peut certes pas en disposer librement, mais qu’elle peut l’« emporter » en cas de changement d’employeur·euse ou de résiliation du contrat de travail.
Les sommes suivantes font partie du capital de libre passage :
- les versements de la personne assurée (montants de rachat, prestations de libre passage versées)
- les cotisations versées par la personne assurée (déduites du salaire)
- en cas de primauté des prestations, les cotisations de l’employeur·euse
- un supplément en fonction de l’âge est rajouté en cas de primauté des prestations
- les intérêts cumulés sur l’ensemble du capital
En cas de changement d’employeur·euse, l’avoir de vieillesse épargné est transféré à la caisse de pension du ou de la nouvel·le employeur·euse. Le montant versé est alors considéré comme avoir de vieillesse dans la nouvelle caisse de pension.
Lors de la résiliation du contrat de travail, il est possible de verser l’avoir de vieillesse épargné sur un compte de libre passage dans une banque ou de le convertir en police de libre passage auprès d'une assurance. La Fondation institution supplétive LPP propose aussi ce service. Pour les travailleur·euse·s de la culture, il s’agit généralement de la meilleure solution, plutôt que d'investir l’argent ou de l’assurer.
Les personnes assurées sortant d’une caisse de pension doivent communiquer à la caisse de pension précédente où transférer le montant de libre passage. À défaut d’une telle information, la caisse de pension précédente verse le montant de libre passage à l’institution supplétive au plus tard au bout de deux ans.
Chaque année, les autorités suisses envoient un rappel pour vérifier s’il y a des avoirs de vieillesse oubliés quelque part. Si vous pensez avoir droit à des avoirs oubliés, vous pouvez contacter les autorités et leur demander de rechercher cet avoir.
Recherche d’avoirs
Les règlementations précises sont disponibles dans la loi sur le libre passage. Elles s’appliquent aussi bien sur la part obligatoire que la part surobligatoire des caisses de pension.